Suisse-Belgique : ’C’est vraiment un match qui a tout du match piège’

Sur le papier, la Belgique part favorite face à la Suisse pour son troisième match du Rugby Europe Trophy. "Nous ne sommes favoris que sur le papier, parce que aujourd’hui la Suisse est dernière et nous sommes remontés à la deuxième place", explique le sélectionneur belge et Directeur Technique Frédéric Cocqu. "Par contre, quand on analyse, les Suisses perdent contre la Lituanie (20-28) en se sabordant eux-mêmes sur une action un peu folle qui leur coûte la victoire et mènent contre la Pologne jusqu’à la 60ème (37-25). C’est une équipe pas du tout à sa place au classement. Et selon nous, elle possède la meilleure mêlée du tournoi".

Deuxième du Trophy donc suite au forfait de l’Ukraine(28-0) et à son succès bonifié en Allemagne (26-33), la Belgique doit donc relever un véritable défi samedi au Centre Sportif des Cherpines de Genève (15h30). "La Suisse prend ce match très au sérieux. Ils ont rappelé 6 joueurs de clubs de Fédérale 1 ou évoluant en Angleterre. Ce ne sera donc pas du tout un match facile. C’est vraiment un match qui a tout du match piège", prévient Frédéric Cocqu.

D’autant que le staff doit composer avec les absences de joueurs importants. "Je suis partagé entre le plaisir et la confiance que j’ai dans l’équipe présente et la déception suite à l’absence de joueurs expérimentés appelés qui ne sont pas venus ou qui sont blessés, à l’image du capitaine en Allemagne Julien Berger (ndlr : out pour 3 mois)".

Jouer en déplacement a rarement souri au XV de Belgique dans son histoire récente. Une donne que le sélectionneur espère changer. "Nous ne sommes plus dans le même mode de management que les années précédentes. Aujourd’hui, nous voulons tenter de remporter chaque match, en alignant à chaque fois la meilleure équipe possible. C’est un historique que l’on doit changer, et ça a commencé avec la victoire en Allemagne, où tout ne fut pas parfait mais où nous avons bien pu gérer nos temps forts et surtout nos temps faibles".

"Mais c’est sûr que jouer en déplacement reste plus difficile et qu’on espère d’ailleurs avoir nos supporters en très grand nombre contre la Pologne (ndlr : le 19 mars au Stade Nelson Mandela). C’est un appel que je leur lance car on va avoir besoin d’eux".

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