Lansdowne Road, le mythique stade irlandais, a bien failli être le témoin d’une grosse surprise pour le coup d’envoi du tournoi des VI nations. Alors que beaucoup pensaient que les équipiers d’ O’Driscoll ne feraient qu’une bouchée de ces Italiens, il en a été tout autrement. Prenant le match à son compte, l’équipe du Français Pierre Berbizier prenait les devants sur une pénalité devant un stade médusé. Et malgré un premier essai irlandais, ce sont les Italiens qui revenaient méritoirement au score pour atteindre la mi-temps sur un score de parité : 10-10.

Au retour des vestiaires, les Transalpins menaient encore 10-13 avant de devoir doucement baisser pavillon, mais sans jamais abdiquer. Et c’est finalement un essai pas si évident de l’ailier Bowe qui permettra aux Irlandais de prendre la tête pour ne plus la perdre : 26 - 16 score final, mais ce fut dur !

Dans le seul match qui mettait aux prises deux nations britanniques, les Anglais ont fait parler leur puissance face aux Gallois. Après une première mi-temps équilibrée durant laquelle chacune des deux équipes a joué avec ses qualités, la puissance d’un côté pour la rapidité de l’autre, les Anglais, qui saluaient le retour de Dallaglio, ont fini par émerger en alignant les essais face à des Diables Rouges combattifs mais décimés par les blessures. Battus 47-13, ils ne méritaient sans doute pas pareil traitement, mais la victoire anglaise découle de la plus élémentaire logique.