Il est aux environs de 11h jeudi matin lorsque les Diables Noirs font leur apparition au Centre Nelson Mandela à Neder-Over-Hembeek. Débute le deuxième entraînement de la préparation après celui de mercredi soir au BUC, où les joueurs ont pris le temps de partager avec les jeunes du club bruxellois.
A quelques exceptions près, le groupe était au complet jeudi matin. "Cela fait plaisir de se retrouver. Tout le monde est content. On reste sur une belle saison, qui s’est terminé de belle manière avec le maintien. Je sens les joueurs mobilisés, avec l’envie de faire de belles choses cette saison", souligne Guillaume Ajac.
L’entraîneur et ses acolytes Philippe Ebel et Simon Leader dirigent la séance sous un fin crachin, qui contraste avec la bonne humeur ambiante et les sourires. Pour ce test-match contre le Brésil, l’équipe belge aura a priori fière allure. La majeure partie des cadres répond en effet présent.
"C’est à l’image de leur investissement. Je pense qu’il y a eu un acte fondateur la saison dernière, avec notamment le match contre le Portugal, où les joueurs ont pris conscience que l’aventure allait continuer dans cette division, au plus haut niveau européen. Et ils ont envie de s’investir dans le projet. Notre capitaine Jens Torfs est mobilisateur sur l’ensemble du groupe. Les cadres qui jouent à plus haut niveau en France ou en Angleterre sont présents. C’est de bon augure", se réjouit Guillaume Ajac.
Pour beaucoup de monde, le Brésil représente une inconnue en rugby. "C’est plutôt un pays de football. Mais on sait qu’il y a de belles choses qui se font dans les pays de football aussi. On peut être concerné directement nous aussi", explique Guillaume Ajac en clin d’oeil. "Cela va être une belle opposition. C’est une équipe très joueuse, qu’il ne faut pas prendre à la légère. Elle a battu le Portugal au mois de juin. C’est une équipe qui a de grosses qualités individuelles, qu’on affronte au plus mauvais moment dans leur série de trois test-matchs. Les Brésiliens ont pris 40 points en Allemagne mais il ne faut pas en tenir compte. Ils arrivaient à peine, avec le changement de climat, le décalage horaire. Là ils vont être mobilisés pour faire un gros match. On les a regardés en vidéos. La saison dernière ils ont fait un beau tournoi en Amérique du Sud. C’est une belle équipe".
La rencontre face au Brésil est l’unique rencontre de préparation de la Belgique en vue du Tournoi des VI Nations 2018. Qu’en attends le sélectionneur national ? "On est là pour continuer d’avancer, de travailler. On prépare le Tournoi. Après on peut regretter de n’avoir que ce match-ci. Parce que sur un match, il va vite falloir avoir des certitudes. On ne peut pas trop tester, car on a aussi une volonté de résultat sur ce match. On est donc là pour travailler, regrouper les joueurs, se rappeler aux bons souvenirs de ce qu’il va se passer durant le Tournoi".
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