’Une fois de plus, la famille a répondu présent et ce sont les impact players qui nous ont fait gagner ce match’

"Une fois de plus, la famille a répondu présent et ce sont les impact players qui nous ont fait gagner ce match", expliquait le sélectionneur Laurent Dossat après le match. "Je suis super fier. J’ai encore dit aux joueurs mercredi soir à la remise des maillots qu’ils me surprenaient tous les jours mais là c’est encore mieux. Avoir les ressources à 14 d’aller chercher ce match comme ça, c’est incroyable. On va se focaliser là-dessus. Tactiquement, on a plein de choses à revoir mais en face on a eu un sacré adversaire qui a eu un très bel état d’esprit. C’était un sacré match de rugby, un sacré combat".

Un combat d’autant plus difficile que les Diables ont joué à 14 durant la dernière demi-heure suite à la carte rouge de Charlesty Berguet. "Il y a deux écoles dans un cas comme celui-là", souligne Laurent Dossat. "C’est craquer et en prendre 40 ou avoir l’esprit Black Devils et s’accrocher. Félicitations aux joueurs. C’était des monstres ce jeudi soir et je suis trop fier. Que ce soit les impact players ou Max Jadot qui ne rentre qu’à 10 minutes de la fin parce qu’on était obligé de coacher avec parcimonie parce que c’était le dernier remplaçant devant".

Menée 14-17 au moment du carton rouge après avoir pourtant eu l’avantage 14-0 après 11 minutes de jeu, la Belgique a bien fait parler le coeur. "Il fallait qu’on se resserre et qu’on fasse des choses simples", détaille le 3e ligne William Van Bost. "On a bien réagi au carton parce que justement on n’avait plus le choix. Avec un joueur de moins, on était obligé de faire des choses plus simples, des choses sur lesquelles on est fort, qu’on maîtrise. C’est exactement ce que l’on a fait".

Le supplément d’âme, on l’avait évoqué avant le départ pour Dubaï. Il a bien fait la différence face aux Brésiliens. "Ce sont vraiment les impact players qui nous ont mis un second souffle de fou", confirme le capitaine Jean-Maurice Decubber. "On était à 14, on prend une carte rouge. On était à 13 pendant plusieurs minutes et ils ont amené une énorme énergie. Dans ce genre de moments, il y a deux genres d’équipe, celle qui se désolidarise et celle qui se ressere et qui va de l’avant. Les impact players ont vraiment amené ce supplément d’âme et on a été chercher ce match grâce à cela".

Forts de leur victoire 30 à 27, les Diables Noirs ne sont plus qu’à une victoire de la Coupe du Monde et affronteront donc les Samoa ce mardi 18 novembre (16h30) pour aller au bout de leur rêve. "On a été indiscipliné face au Brésil. c’est quelque chose qu’il faut qu’on gomme au prochain match. Autant avant le match face au Brésil, pour être sincère, je me demandais si on allait exister contre les Samoa. Autant à la fin du match, je me dis que c’est sûr qu’on va exister contre les Samoa", prévient Laurent Dossat.

Place à présent à la récupération, avec à nouveau à peine 5 jours avant de remettre l’ouvrage sur le métier face aux Samoans. "Le rugby va être accessoire pendant les prochains jours. Ce vendredi, on va aller bien se ressourcer tous ensemble. On a la chance d’être invité par l’ambassadeur de Belgique. On va aller se reposer ensemble, savourer ce moment parce qu’on continue à rêver grand. On va fêter ce moment à notre façon, et après récupérer avec des bains de glace, des soins, renforcer l’équipe médicale, et puis préparer avec grand respect le match contre les Samoa. On est à 80 minutes de la Coupe du Monde et croyez-moi que les joueurs vont se battre comme des chiens", conclut le sélectionneur de la Belgique.

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