Sans licence, pas d’assurance et pas de match (de championnat). Les mois de juillet, août et septembre sont ainsi les plus chargés au niveau de la validation des licences. Avec près de 8000 joueurs et joueuses, la Ligue Belge Francophone de Rugby a donc du pain sur la planche.

Ils sont quatre à assurer la validation des licences, via le système Twizzit. Thomas Walgraffe, Secrétaire Général de la Ligue, reçoit en effet l’aide précieuse de Christine Daffe, Guy Fautré et Bruno Buron. Un trio de bénévoles qui donne de son temps.

"Ça me fait plaisir, même si c’est un fameux boulot en plus", explique Guy Fautré, par ailleurs secrétaire du ROC. "C’est pour le plaisir de rendre service à ce beau sport qu’est le rugby. Je le fais aussi pour aider mon président, Thomas. Il nous a demandé si on pouvait donner un coup de main, Bruno et moi. Nous étions directement d’accord. Nous avions il est vrai déjà de l’expérience dans l’enregistrement de licences".

La vérification des licences avant validation demande beaucoup d’attention. "La fiche de joueur ou joueuse arrive dans Twizzit, avec une demande de transfert le cas échéant et le certificat médical. On vérifie plusieurs choses, si le certificat est correct, s’il n’y a pas de surclassement, si les coordonnées sont bien introduites…", précise Christine Daffe, bien connue du côté de l’ASUB. Avec parfois un refus de validation. "L’an dernier, il y avait eu de nombreux refus liés notamment au cachet du médecin. Mais nous constatons plus de rigueur cette saison de la part des clubs, de tous les clubs".

Chacun de leur côté, Christine, Guy et Bruno passent de nombreuses heures par semaine pour assurer le suivi de la validation. "Certains clubs m’appellent aussi pour me demander de valider telle ou telle licence. Quand tu sais que les clubs attendent, c’est chouette de pouvoir réagir rapidement", conclut Christine.

Un boulot ingrat donc, mais ô combien capital. Qui permettra aux joueurs et joueuses de monter sur le pré ce week-end pour débuter leur championnat respectif.

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