"Je suis fatigué de cette situation, expliquait-il au lendemain de la décision prise par l’organe de contrôle des clubs professionnels. Que nous nous sauvions ou pas en fin de saison ne change rien, l’an prochain, le club évoluera en Prod2. Nous n’avons tout simplement plus la structure nécessaire pour rivaliser actuellement en top 14’.

Des paroles qui, bien plus que la décision de la DNACG, ont fait l’effet d’une bombe dans le landernau rugbystique français. C’est que le lendemain de cette annonce, le club berjallien recevait La Rochelle, une équipe qui lutte pour sauver sa peau à cet échelon. C’est ainsi que 8 janvier, les Rochelais décrochaient le jackpot dans la course au maintien en atomisant le CSBJ (14-44). 5 points précieux dans l’optique du maintien.

Une victoire bonifiée qui a eu le don de provoquer l’ire des deux autres clubs concernés par la descente. Brivistes et Agenais sont revenus de Bourgoin bredouille, eux. Les deux directions se sont insurgées contre la décision de la DNACG, qui aurait pu être prise en fin de championnat par exemple, mais aussi contre le discours de Gaston Maulin qui, selon eux, a coupé toute envie à ses joueurs de s’arracher contre La Rochelle, à partir du moment où leur sort était de toute façon fixé. Résultats, ils estiment que l’équité sportive n’a pas été respectée et que le championnat est faussé. Les Agenais, surtout, ne comptent pas en rester là et ont fait deux propositions concrètes à la Ligue afin de défendre leurs intérêts. On n’en sait pas plus à l’heure actuelle, mais il y a fort à penser que cette affaire n’a pas fini de déchaîner les passions. Alors qu’il reste 10 journées de championnat, un descendant est connu. Beaucoup évoquent déjà un top 13, et non plus un top 14. Brive, Agen et La Rochelle sont les candidats au second siège basculant, et tous n’ont pas été logés à la même enseigne, aux dires des deux premiers nommés... L’actualité risque bien de se développer aussi en dehors des terrains d’ici la fin de championnat !