Vainqueur 30 à 3, le Kituro n’a pourtant pas eu la partie facile. "Le combat a été très rude dans les rucks et sur les mêlées particulièrement", nous confiait au coup de sifflet final Thomas Verbeeck, alignée au talon. "Frameries est vraiment une équipe très très solide devant. Ils nous ont donné du fil à retordre. Mais on s’est finalement retrouvé. On a une équipe très jeune mais très soudée. Il y a une ambiance dans le groupe et je pense que c’est cette ambiance dans le groupe plus le travail fait aux entraînements avec un trio d’entraîneurs et un préparateur physique qui font un excellent travail. On va nous voir ennuyer d’autres équipes".

Avec les arrivées des coachs Romain Orban, Thomas Hazard et Antoine Plasman et celles de quelques joueurs, l’équipe est-elle en reconstruction ? "On est un groupe qui travaille depuis quelques années ensemble, qui commence à se connaître, qui trouve des automatismes, avec des jeunes qui sont très bien intégrés, des jeunes qui ont pris le lead. On n’est plus au même stade qu’avant, et cela se voit sur le terrain avec le jeu qu’on propose", estime Thomas Verbeeck.

Noé Finfe : "On n’est pas encore assez réaliste"

Frameries a donc longtemps bousculé le Kituro. Le marquoir affichait ainsi 16-3 jusqu’à 10 minutes de la fin. "Ce sont les dix dernières minutes qui nous mettent dans le mal. Eux arrivent à step up à la fin, à mettre de la vitesse et à nous mettre deux essais sur les trois dernières minutes. Et pour le même prix ils nous en mettent un troisième", précisait Noé Finfe, titularisé au poste d’ouvreur.

Les Charbon et Or ont craqué en fin de match. Physiquement ou mentalement ? "On dépense énormément d’énergie dans leurs 22, sans marquer. On n’est pas clutch. On va visiter, on va visiter et on sort sans point. Fatalement, on s’épuise mentalement et physiquement je pense", analysait Noé. "On travaille bien. On a cette optique de se maintenir sans passer par la case match de barrage. Mais on n’est pas encore assez réaliste dans ces moments et ces zones qui coûtent cher".

Visionnez ci-dessous les deux interviews complètes d’après-match.

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