Avec l’arrêt des compétitions amateurs en France, Florian Piron n’a plus qu’un seul objectif en tant que joueur : le match Belgique - Pays-Bas du 29 mai prochain. "J’espère avoir un dernier match contre les Pays-Bas. Ce serait une belle manière de clôturer ce beau chapitre. Après, ce sera compliqué vu la concurrence qu’il y a pour le poste d’arrière", explique Florian.

Car au terme de la saison tronquée actuelle, l’international belge ouvrira un nouveau chapitre puisqu’il a été nommé entraîneur des lignes arrières de l’équipe séniors de l’Union Barbezieux-Jonzac ainsi que responsable de l’école de rugby. Au sein du club de Fédérale 2, Florian Piron officiera notamment aux côtés de l’ancien coach des Diables Noirs Guillaume Ajac, lequel assurera pour sa part le rôle de manager sportif.

"J’avais la possibilité d’être joueur et entraîneur mais il faut être très fort pour combiner les deux et j’ai préféré ne pas le faire", estime Florian. "Avec le Covid, je me suis posé d’autres questions. J’avais la volonté de ne pas faire l’année de trop. J’ai passé les diplômes pour entraîner et ça me plait de plus en plus. Depuis la crise sanitaire, je me suis d’ailleurs concentré sur le coaching. Et la proposition de Barbezieux-Jonzac a un peu accéléré les choses".

Avec à la clé un déménagement et une nouvelle aventure. "Comme le club n’est en Fédérale 2 que depuis cette saison, il faut se donner 1 ou 2 ans pour prétendre à la montée en Fédérale 1. Mais c’est clairement l’objectif".

En attendant, Florian se maintient en forme. "Grâce aux préparateurs physiques de l’équipe nationale. Les salles de musculation sont fermées ici et on doit se contenter d’entraînements individuels. Mis les préparateurs physiques des Diables Noirs me concoctent des petites séances".

Au cours de sa carrière de joueur, celui qui a porté les couleurs du RFC Liégeois et de l’ASUB en Belgique a également joué en France à Chartres et à l’ES Catalane, où il évoluait depuis 2017. Il a également été international belge à XV et à VII.

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