"Le Racing-Métro 92, représenté par son président Jacky Lorenzetti d’une part, et par Sébastien Chabal d’autre part, constatant leur désaccord à renouveler leurs engagements réciproques sur le plan sportif sur une ou deux années, et leur désaccord sur le contenu du rugby, ont décidé de mettre fin à leur collaboration et ont décidé de se quitter en bons termes." C’est par ce communiqué on ne peut plus laconique que l’histoire d’amour entre Caveman et le club parisien a pris fin.

Dans les faits, il semble que le rendement de Sébastien Chabal ne satisfaisait plus le président Lorenzetti et son manager Pierre Berbizier, connu pour être terriblement exigeant. Alors que le joueur, déjà âgé de 34 ans, pressait pour signer un nouveau contrat de une, voire deux saisons, le management du club attendait lui de voir s’ il allait retrouver le niveau qu’ il attendait de lui. Sans succès puique Lorenzetti finissait par admettre fin 2011 que son joueur n’ apportait plus ce qu’il devait apporter. Pourtant, à ce moment, l’idée d’une prolongation était toujours d’actualité pour tous. Entretemps, lors d’une enième réunion, Chabal se serait fait le porte-parole d’une frange des joueurs qui apprécient de moins en moins la méthode Berbizier. La discussion de trop qui a finalement abouti à la séparation du joueur et de son club.

Si cet épisode ne sonne toujours pas la fin de carrière du joueur, c’est sans doute une étape décisive vers la retraite, et les plateaux de télé. Son prochain point de chute sera plus que probablement le RC Toulon où le sulfureux président Mourad Boudjellal ne se privera pas de lui faire signer un ultime contrat. Et profiter sans doute plus de ses qualités d’homme devenu public, icône d’une génération, plutôt que de rugbyman.