"Cette décision n’a pas été facile à prendre et affecte l’ensemble de ses membres et supporters", précise le RC Mons dans un message publié sur les réseaux sociaux. "L’heure est maintenant à la reconstruction en tirant les leçons du passé".

Un nombre de seniors insuffisant explique donc la décision difficile du ’Cra’. "Le Covid-19 ne nous a pas aidés, mais ce n’est pas la raison principale", explique son président Frédéric Housen. "La raison principale est le manque de relève en jeunes. Ce n’est pas arrivé d’un coup, cela fait quelques années que l’on perd chaque année des jeunes qui partent à Frameries, Soignies, et dans une moindre mesure au ROC ou dans des clubs bruxellois".

"Après, il faut aussi se poser la question de savoir pourquoi on n’a pas pu garder nos jeunes", poursuit Frédéric Housen. "Les infrastructures ont certainement jouer un rôle. Lors de l’arrivée des nouvelles installations, on a connu un bain de jouvence à ce niveau, mais la pandémie de Covid-19 est ensuite arrivée. On va à présent essayer de garder nos jeunes au maximum en recréant un esprit de club, en soudant les groupes et catégories".

En D2 depuis la saison 2016-2017, Mons entamera donc la saison en Régionale 1. Le championnat de D2 se disputera pour sa part à 9 équipes. Chaque équipe disputera dès lors 16 matchs au lieu de 18. Composent pour rappel la D2 le Coq Mosan, Anderlecht, Charleroi, le BUC, Mechelen, les Citizens, le ROC 3, Leuven et Namur.