En s’imposant 29-17 contre le ROC, l’ASUB a décroché un premier succès après deux défaites face à La Hulpe et à Soignies. "Cela fait vraiment beaucoup de bien, surtout après les deux premiers matchs où l’on perd. Là, cela rebooste un peu l’esprit de l’équipe", confirme Maxime Temmerman, capitaine des Waterlootois. "L’état d’esprit des gars a beaucoup changé. On s’était mis dans la tête qu’il y aurait beaucoup de combat. Et j’espère que cela continuera".

L’ASUB avait-il étudié particulièrement le jeu des Ottintois pour ce derby ? "On n’avait rien étudié du jeu du ROC. On a juste essayé de mettre en place le jeu propre à l’ASUB et cela a payé aujourd’hui (ndlr : dimanche)", souligne Maxime Temmerman. "On s’est pas mal préparé physiquement aussi. Avec le rythme que l’on mettait, à un moment donné, une des deux équipes allait craquer. Aujourd’hui c’est eux qui ont craqué rapidement et on a continué à enchaîner le jeu".

Les joueurs du Pachy ont-ils abordé cette rencontre avec un esprit de revanche après "l’affaire" du match contre le ROC la saison dernière ? "On a toujours un petit truc dans la gorge, mais après on essaye de jouer un rugby propre. Et je pense que ce fut le cas", estime Maxime, qui fait désormais figure d’ancien dans le groupe. "Les nouveaux s’intègrent super bien. On a de chouettes jeunes qui montent. Et on a vraiment un bel état d’esprit dans le groupe cette année".

Sébastien Guns : "La déception est plus sur le fait de ne pas avoir concrétisé nos temps forts "

Cette rencontre perdue à l’ASUB, le ROC l’avait pourtant entamée par le bon bout, avec un gros début de match. "On fait une bonne entame. Maintenant dans ce genre de match, si on ne concrétise pas sur les temps forts, on sait qu’à un moment donné on se met en difficulté", explique Sébastien Guns, capitaine. "L’ASUB était dos au mur et sur l’engagement, ils nous ont donné une belle leçon de solidarité et de combativité sur leurs temps faibles. Ils nous ont empêchés de scorer en défendant très très bien et en nous malmenant sur le jeu devant. Il faut leur tirer un grand coup de chapeau".

"Comme je l’ai dis au groupe, c’est la différence encore entre une équipe qui a l’habitude de jouer des matchs couperets, des matchs de phase finale, et qui a l’habitude de claquer ses temps forts, de faire le dos rond. Il faut que cela nous fasse grandir, pour la suite et pour qu’à la fin ce genre de détails tournent en notre faveur et pour pouvoir avoir la banane à la fin de ce genre de match-là".

Après les succès acquis à Liège et face au Kituro, l’équipe ottintoise n’a-t-elle pas connu un excès de confiance ? "Non pas du tout. On s’attendait à une chaude réception. On savait aussi que l’ASUB avait un calendrier bien plus compliqué que le nôtre, sans faire le prétentieux par rapport aux équipes que l’on a affrontées. Il n’y avait pas d’excès de confiance, il y avait vraiment la volonté de se donner les moyens de réaliser une grosse performance, et d’avoir dans le contenu un peu plus de certitudes. Après, sur la première mi-temps, même si on ne score pas, je pense comme le staff l’a dit que c’est l’une de nos meilleures mi-temps sur l’ensemble des trois premiers matchs en terme de contenu et de volume. Il a juste manqué la concrétisation. Quand on passe 20 minutes dans les 22 adverses et qu’on ne met que trois points, on sait que l’on va s’exposer. La déception est plus sur le fait de ne pas avoir concrétisé ces temps forts que sur ce que l’on a mis en place ou sur la façon dont on a abordé le match", résume Sébastien Guns.

Compte-rendu de la 3ème journée : Liège enfonce Boitsfort, L’ASUB se réveille
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