En s’imposant 47-8 contre l’Antwerp à domicile, Frameries a donc décroché une troisième victoire en autant de rencontre. Un début de saison quasi parfait donc. Mais les Coumères s’y attendaient-elles ? "Non pas vraiment, surtout qu’on est en grosse restructuration. On va travailler sur le long terme", expliquait après la rencontre Jeanne Marquegnies, alignée à l’ouverture contre l’Antwerp. "Trois victoires en trois matchs, ça fait du bien c’est sûr. Ça donne au moins de la confiance, ce qui va permettre d’encore mieux travailler. On sait sur quoi on doit bosser".

Quel est l’objectif premier des joueuses coachées par Renaud Labardant et Quentin Heymans ? "Avant tout reconstruire. Après on verra au cours de la saison comment cela se passe", souligne Jeanne Marquegnies.

Jeanne est désormais devenue l’une des plus anciennes ’Coumères’ de l’équipe. "J’essaye de prendre ce rôle de leader pour essayer de faire progresser le groupe. La plupart des filles me connaissent, ça fait maintenant 10 ans que je suis à Frameries, je suis une des plus vieilles du groupe. J’essaye de leur montrer un peu la voie. On a encore beaucoup à apprendre, moi la première".

Ricardo Boucher : "C’est un match compliqué parce qu’on ne respecte pas les bases"

"C’est un match compliqué parce qu’on ne respecte pas les bases, on n’est pas là où il faut", analysait Ricardo Boucher, co-entraîneur des Anversoises. "On ne plaque pas bas, on laisse jouer. On est tout le temps sur le reculoir et derrière les joueuses de Frameries ont bien joué. Au final c’est un score qui est assez logique. Quand on ne va pas sur les fondamentaux, c’est très compliqué. Mais même sur la conquête, sur nos propres ballons, elles avaient plus d’envie, et ça c’est impardonnable".

"La première mi-temps, on n’est pas là. Sur la deuxième, c’est un peu mieux et au final c’est 15 à 5, il y a une meilleure réaction mais le problème c’est qu’on est tout le temps dans la réaction. Et aussi, on n’a pas une équipe complète, ce qui est très compliqué en division 1".

Visionnez ci-dessous les deux interviews complètes d’après-match.

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