C’est en première mi-temps, avec l’appui du vent, que Dendermonde a construit sa victoire à Soignies (14-33). A la faveur notamment d’une touche particulièrement efficace. "Notre touche a bien fonctionné en effet, parce qu’on avait une grande équipe. Nos 2ème et 3ème lignes faisaient tous 1m90, et moi je fais 2m", détaillait Gillian Benoy après la rencontre.

Le troisième ligne de Dendermonde n’estimait pas que le vent ait joué un rôle décisif. "Je ne sais pas, parce que Soignies avait aussi le vent en deuxième période. On marque trois fois en première mi-temps, on a bien gardé la balle. Je crois que c’est pour cela qu’on gagne".

Battu par l’ASUB lors de la précédente journée, Dendermonde se retrouvait quelque peu sous pression avant de se rendre dans le Hainaut. "On avait vraiment besoin de cette victoire", confirme Gillian Benoy. "Contre l’ASUB on n’était pas en forme, on était nul. C’est bien d’avoir pu mettre des choses en place pour gagner chez le premier. Ce n’est pas dû à la chance, c’est vraiment notre équipe qui a bossé pour cela".

HUGO DE FRANCQ : "CA S’EST JOUE AU RAS DE RUCKS’

"Ca s’est joué au ras des rucks, entre les gros", déclarait pour sa part Hugo De Francq, ailier de Soignies. "Je n’ai pas eu beaucoup de ballons, mais cela a été. Je ne me suis pas gelé non plus sur le bord du terrain".

Comme de coutume, Dendermonde a imposé un gros défi physique. "On s’y attendait. On s’attendait à une grosse équipe, avec des arrivées", précise Hugo De Francq. "Ils ont eu beaucoup le vent en première période. On n’arrivait pas à se dégager et eux revenaient, avec leur impact physique. On est tous un peu déçu, mais pas vraiment surpris par l’impact physique".

Déçus, les Sonégiens n’étaient pas pour autant abattus suite à cette défaite. "Une défaite, cela arrive à tout le monde, à tout club qui vise le titre. Ce n’est donc pas pour cela qu’à La Hulpe on va s’échapper".

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