Battus 10-6 à Dalhem, après avoir eu plusieurs ballons de la gagne, les joueurs de Soignies ne cachaient pas leur déception au terme de 80 minutes disputées dans des conditions de jeu épiques. "On est tombé contre une équipe à domicile qui est très forte, qui est en place. On n’a pas su concrétiser nos temps forts. Eux, ils ont eu une bonne occasion, ils ont su concrétiser et derrière on a couru après le score et ça a été très compliqué", réagissait le demi de mêlée Curtis Moucheron.

Après quatre victoires en quatre matchs, Soignies vient d’enchaîner trois défaites contre La Hulpe, à Dendermonde et au Coq. Les Carriers doivent réagir avant la trêve. "Là maintenant il reste deux matchs, très importants. Il faut qu’on prenne dix points absolument. Ambition forte mais on ne peut plus perdre des points comme ça. Ce sont des points qui sont faciles à prendre entre guillemets, il faut qu’on arrive à les prendre et pas qu’on les laisse en route parce que à la fin du marathon ça compte", conclut Curtis.

Le satisfaction était légitiment de mise dans les rangs du Coq après cette nouvelle victoire face à un cador de la division. "On avait comme consigne de faire le dos rond en première mi-temps grâce à l’expérience de Bertrand qui a joué à Soignies des années", détaillait Benjamin Ponthier, fidèle n°8 du Coq. "Et en deuxième mi-temps, avec nos remplaçants qui sont bien rentrés avec la bonne mentalité, on a vraiment été des morts de faim en défense et en attaque tous les ballons on essayait de les jouer, calmement, sans se précipiter. Et c’est ça qui a fait la différence. Sur un terrain boueux comme celui-là, on ne s’attendait pas à des grandes enjambées, à des trucs de folie, on a été compact".

Champion de D2 la saison dernière, le Coq est encore parvenu à faire monter le curseur durant l’été. "L’année passée on voyait bien qu’on était un cran au-dessus des autres équipes, sans prétention. Cette saison on est un peu le petit poucet. On s’est resserré, on est chaque fois au moins 30-40 à l’entraînement, c’est un grand plus. On a un groupe de 25-30 joueurs qui peuvent prétendre à l’équipe une, comparé à l’année passée où on avait juste un XV. Tout le monde s’est vraiment mis dans la mentalité de ’on va en D1’. Notre objectif, je cite Bertrand Billi, ’on a le plus grosses couilles de la D1’".

Visionnez ci-dessous les deux interviews d’après-match.

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