Première journée et première victoire pour les vice-champions de Soignies : 55-12 contre le Royal Kituro. Premier match également sous ses nouvelles couleurs sonégiennes pour l’international belge Alan Williams, aligné au poste d’arrière. "Le score est quand même lourd. En première mi-temps, on ne s’est pas vraiment facilité la tâche, on avait du mal à se trouver. On ne marque pas sur nos temps forts, c’était donc un peu compliqué. C’était mieux en deuxième mi-temps, mais il y a encore un peu de boulot".

Dès les premières minutes, Soignies a cherché à mettre de la vitesse. "On essaye d’avoir un jeu un peu plus ouvert. Les conditions le permettaient. On a de bons joueurs, des mecs qui pédalent, qui vont vite derrière. Il faut les utiliser", confirmait Alan Williams après la rencontre. "On a un nouveau plan de jeu qui est en train de se mettre en place, avec justement un peu plus d’ouverture, où on est un peu plus libre de jouer. Quand on me parlait de Soignies, c’était beaucoup les avants, les avants... Mais là il y a quand même des mecs qui ont des qualités derrière".

Ayant découvert le groupe sonégien de l’intérieur, quel regard Alan porte-t-il sur les Carriers. "C’est une équipe de rugby. Ce n’est pas une somme d’individus. C’est pour cela que les mecs sont là je pense, ils viennent là pour leur plaisir. Ce n’est pas comme s’ils étaient rémunérés ou ces choses-là. Les mecs sont à fond dedans et à Soignies il y a un bon groupe".

Philippe Brantegem : "Les ambitions de l’équipe sont claires, c’est d’abord retrouver un groupe"

Malgré la défaite, tout n’était pas à jeté du côté du Kituro. "Les ambitions de l’équipe sont claires, c’est d’abord retrouver un groupe et ma fierté aujourd’hui (ndlr : dimanche), c’est que les joueurs n’ont pas baissé les bras. Ils se sont battus", soulignait Philippe Brantegem, co-entraîneur du quinze schaerbeekois. "Le score est lourd, mais mérité. Bravo à Soignies pour son beau jeu, son défi physique. C’est là-dessus qu’on a craqué je pense. Ils ont été plus organisés et plus forts tout simplement, certainement sur la deuxième mi-temps".

Avant le repos, le Kituro a notamment bousculé Soignies en mêlée fermée. "C’est l’une des satisfactions. Maintenant le rugby, cela ne se joue plus à 15, cela se joue à 23. Eux avaient 23 joueurs prêts. Moi je n’en avais que 15. Cela se paye et à partir de la 50ème, on craque", ajoute Philippe Brantegem.

"Le constat est clair, c’est qu’il y a du boulot. Les fondamentaux sont bons, le talent est bon. Par contre il n’y a pas de secret, il faut passer par l’entraînement, il faut passer du temps ensemble et cela va se mettre en place".

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