Après l’ASUB (2008-2012), le Racing 92 (2012-2016), Beauvais (2016-2019) et une saison passée à Mazamet perturbée par le début de pandémie de coronavirus, Nathan Bontems fut contraint de se trouver un nouveau club l’été dernier. Il a ainsi rejoint le Sporting Club Graulhetois en Fédérale 1. Covid-19 oblige, notre compatriote n’a encore disputé que deux matchs sous ses nouvelles couleurs. Il s’est cependant déjà fondu dans son nouvel environnement.

"Franchement, l’esprit au club est bon. C’est une équipe qui veut se maintenir en Fédérale 1. Je travaille à côté du rugby, en tant qu’animateur périscolaire, dans une école", explique Nathan Bontems. "Au niveau rugby, on est sensé reprendre le championnat en janvier, on s’entraîne pour le moment, sachant que les séances sont avancées à 18h en raison du couvre-feu".

Membre à part entière du groupe des Diables Noirs, Nathan Bontems pense bien entendu déjà à la rencontre en Roumanie programmée le week-end des 6 et 7 février pour le compte de la dernière journée du Rugby Europe Championship 2020. "Le groupe vit toujours aussi bien. On assimile le projet de jeu", souligne le Diable, qui ne croit pas en un nouveau report du match. "Normalement on va jouer le match en Roumanie. Je pense que les matchs internationaux vont avoir lieu. World Rugby et Rugby Europe vont se débrouiller pour tout organiser, nous faire tester, nous faire jouer à huis clos, en restant dans une bulle".

La plupart des Diables Noirs risquent donc de négocier le déplacement en Roumanie avec très peu de matchs dans les jambes, voire aucun. "C’est clair que ça va tous nous faire bizarre. De nombreux Roumains jouent en Top 14 et en ProD2 et continuent donc eux à jouer. C’est compliqué pour nous mais on s’entraîne chacun de notre côté. On va tout donner, comme d’habitude".

Et en ce début d’année, Nathan Bontems a-t-il pris une bonne résolution ? "Oui, mais pas au niveau sportif. Je vais en effet essayer de lire plus de livres", sourit-il.