Depuis quelques saisons, les équipes qui avaient arraché la montée en d1 se voyaient systématiquement contraintes de retrouver la d2 la saison suivante. Le Coq Mosan vient, enfin, de faire mentir cette tradition après un championnat en dents de scie au cours duquel il aura su monter en puissance.


Fred Heynen, talonneur et capitaine du Coq Mosan. (Photo Sportkipik.be)

Fred Heynen le capitaine des Coqs, ne cachait pas sa satisfaction au terme de la rencontre décisive face à Dendermonde lors de l’ultime journée de championnat.

Sportkipik.be : Fred, vous sembliez bien en place pour ce match...
F.Heynen : "Heureusement ! Nous avons eu presque six semaines pour préparer cet affrontement contre Dendermonde. Six semaines, c’est trop et... très bien à la fois. Trop parce que nous sommes restés un long moment sans jouer, et que seul un match prépare réellement à un autre match. Mais d’un autre côté, nous avons eu, pendant six semaines, le groupe sous pression. Trente gars deux fois par semaine à l’entraînement, ça relance la dynamique d’une équipe ! Et nous avons aussi pu soigner nos blessés pour aligner pour cette rencontre la meilleure équipe possible".

Sportkipik.be : Très vite, vous avez pris le dessus. Une question d’envie ?
F.Heynen : "Franchement, il aurait été impardonnable qu’on ne fasse pas preuve d’une envie énorme à remporter cette partie. Tout avait été fait pour que les joueurs soient mis dans les meilleures conditions possibles. On a déjeuné ensemble avant d’assister au tournoi de jeunes, puis on a dîné ensemble avant de se mettre dans le match pour étrenner nos nouveaux maillots. Cette journée festive devait être ponctuée par une victoire, synonyme de D1 l’an prochain !"

Sportkipik.be : Pourtant, après avoir dominé 40 minutes, la seconde mi-temps fut plus indécise...
F.Heynen : "C’est bien la preuve que Dendermonde n’est pas venu faire de la figuration. Menés 11-0, les Flandriens ont tout donné pour revenir au score mais malgré le gros pack en face, on a bien résisté, même si ce fut à certains moments plus difficile en touche. Derrière, on était plus forts qu’eux, c’est d’ailleurs un ¾ qui les crucifie… Mais jusqu’à 5 minutes de la fin, ils sont restés très dangereux…La victoire n’en est que plus savoureuse !"

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