Quatrième la saison dernière à égalité de points avec Soignies, l’ASUB de Waterloo entame le nouveau championnat sur les mêmes bases. Le groupe est ainsi jeune et prometteur. Comme le veut désormais la tradition, le club a payé durant l’intersaison un lourd tribu à son excellente formation. Plusieurs joueurs sont en effet partis sous d’autre cieux. A cet égard, les départs de Kevin et Alan Williams à Aurillac ainsi que celui de Kevin Parramore en Angleterre (études) risquent de laisser un grand vide. "On a perdu trois joueurs à trois postes importants, n°8, n°9 et n°10", précise l’entraîneur Thierry Starquit.

Ces départs poussent ainsi le staff à se montrer prudent à l’heure d’afficher ses ambitions, même s’il espère faire au moins aussi bien que la saison dernière. "J’aimerais que l’on joue la finale de la Coupe ou la finale du championnat", ajoute Starquit. "Ainsi que bien se classer dans la Benecup". A ce propos, l’entraîneur waterlootois semble apprécier la mise en place de cette compétition belgo-néerlandaise. "La Benecup, c’est l’idéal. C’est en tout cas mieux que de jouer les premiers tours de Coupe. Cela signifie qu’il n’y aura plus de petit match cette saison. En plus, en d1, il n’y a plus d’équipes faibles comme dans le passé. Concernant les blessures, si les joueurs sont bien préparés, ils ne se blessent théoriquement pas. C’est pourquoi les entraînements ici à l’ASUB sont assez durs. La saison dernière, nous n’avons d’ailleurs pratiquemment pas eu de blessés".

En vue du championnat et surtout de la Benecup, l’ASUB a choisi d’affronter des gros calibres en guise de préparation. Dimanche dernier, l’équipe a fait le voyage en Allemagne pour y affronter le TSV Handschuhseim, quatrième du dernier championnat allemand. Malgré l’absence de nombreux titulaires, les Waterlootois ont obtenu un résultat plus qu’encourageant en ne s’inclinant que 26 à 18. Ce dimanche 12 septembre, les équipes 1 et 2 feront face à une opposition d’un haut niveau à Lille. "Je préfère affronter de grosses équipes, disputer des matchs difficiles au cours de la préparation histoire d’avoir plus facile après, entre guillemets bien sûr", conclut Starquit.

Sur un plan plus général, l’ASUB se porte bien. Pour preuve, Michel Marote, secrétaire de son Etat, a enregistré 29 inscriptions "spontanées" en moins d’une semaine (toutes catégorie confondues). Avec notamment trois équipes séniors, le club du président Malcolm Brooks compte plus de 300 membres. De quoi voir l’avenir en rose...