A l’occasion de la journée de reprise en Bofferding League, le RFC Liégeois a vécu une après-midi difficile à Ottignies, s’inclinant 73-3. Une défaite loin de constitue une surprise pour les Liégeois pourtant vainqueurs de la confrontation aller à Naimette.

"On ne s’attendait pas à prendre 73 points. Maintenant vu le nombre d’absents que l’on avait sur le total des deux noyaux, équipe 1 et équipe 2... On avait 28 joueurs partis aux sports d’hiver", soulignait Jean-Paul Bernard après la rencontre dimanche. "Malheureusement pour nous, nous avons 80% d’étudiants dans l’effectif et on n’a pas les moyens de les retenir. Mais les matchs de février nous servent clairement de préparation pour le mois de mars et le mois d’avril où sont nos vrais objectifs. Il est clair que l’on n’avait aucune ambition de play-offs pour notre première année en première division. Notre objectif c’est la place qui va nous éviter le barrage, arriver donc à remonter à la sixième place. Et cela se jouera aux mois de mars et avril. On a également un autre petit objectif, c’est la Coupe de Belgique, où là on peut estimer qu’on a une équipe capable de jouer des coups sur un match". (ndlr : le RFCL recevra le Kituro en quarts de fnale le 5 mars)

Si la défaite était donc attendue, l’ampleur de celle-ci pourrait tout de même laisser des traces dans les rangs liégeois. "Malheureusement j’ai constaté que j’avais deux trois joueurs que l’on peut appeler des ’fighters’ qui n’ont pas tellement apprécié. Mais un groupe c’est un collectif. Il faut accepter parfois qu’il y a des jours difficiles", précise Jean-Paul Bernard. "Aujourd’hui (ndlr : dimanche), on n’attendait rien de ce match-ci, je le dis franchement. On savait à l’avance qu’on serait dans le dur. On a eu la même chose au premier tour à La Hulpe et l’ASUB, mais là pour d’autres raisons dont les blessés. C’est aussi dû au fait que nos joueurs n’ont pas peut-être encore la mentalité de la D1 dans la préparation. On n’a rien foutu de bon au mois de janvier, aussi pour des raisons climatiques et des raisons d’examens".

Guns : "Le groupe grandit, en expérience, en maturité, en gestion de match"

Du côté du ROC, la montée en puissance au fil des matchs se confirme. "On avait à cœur de confirmer notre succès à Dendermonde de la fin du premier tour. La trêve a été longue et on voulait absolument confirmer et prendre un max de points ici pour se rapprocher du top 4 ou y rentrer en fonction des résultats des autres rencontres et mettre la pression sur des concurrents directs", détaillait Sébastien Guns, capitaine du quinze brabançon. "Maintenant avec la victoire, on a le maintien qui est quasiment mathématiquement assuré et on peut se permettre de viser plus haut en sachant que chaque match sera une finale et qu’on peut renouer avec les phases finales au ROC. Ca fait longtemps qu’on attend ça".

Suite à la défaite de La Hulpe face à Dendermonde, le ROC a intégré le top 4 pour la première fois de la saison. Une saison que les Ottintois avaient débuté timidement avec trois défaites. "Les repères on sait que cela met longtemps à rentrer, longtemps à s’imprégner. Tout le monde ne l’enregistre pas de la même façon dès le début", explique Sébastien Guns. "C’était donc un peu frustrant au départ parce qu’on arrivait à l’entraînement à mettre en place beaucoup de choses mais ça ne payait pas forcément en match. Ici on valide certains points. Il y en a encore d’autres sur lesquels on a pas mal de choses à perfectionner mais le groupe grandit, en expérience, en maturité, en gestion de match. C’est donc positif pour la suite, mais je le redis, il faut qu’on prenne chaque match comme une finale parce que si on veut avoir la chance de finir dans les 4 et de gagner encore en expérience à l’image de Soignies qui, depuis quelques saisons accroche chaque fois les phases finales en Coupe et en championnat et met maintenant le costume de leader de la D1, il faut que l’on passe par là et qu’on accumule ces matchs avec beaucoup d’enjeu".

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