Une page se tourne en effet à Boitsfort, où les trois secrétaires passent le relais à l’aube de 2021. Il faut dire qu’elles n’ont pas compter leurs heures ces dernières années pour un club avec lequel elles sont fortement liées.

"Il faut savoir que mon mari a fait partie de la première équipe de Boitsfort", explique Ghislaine De Grave. "Quand je l’ai connu, il ne parlait que de ça. Après avoir arrêté de jouer, il a entraîné pendant 10 ans avec Michel Baral. Et quand notre fille Laura (ndlr : Laura Rowies, joueuse en équipe première à Boitsfort) a commencé à jouer à 17 ans, je me suis dit ‘moi aussi je veux avoir des petites anecdotes à raconter le soir’. J’ai donc proposé d’entrer au CA, notamment à l’époque pour apporter une approche un peu plus écologique".

Première femme dans le Conseil d’Administration du BRC lors de son arrivée en 2008, Ghislaine De Grave a ensuite contribué à améliorer le fonctionnement du club. "A l’époque j’étais la seule nana dans le CA. Maintenant il y en a plein, c’est super. Il y avait aussi la satisfaction de se retrouver au bord du terrain sans être uniquement la ’maman de’ ou la ’femme de’. On avait le sentiment de professionnaliser le club au niveau de l’administration. Cela a amené beaucoup de motivation et de satisfaction. Après 4 ans, je me suis alors mise à la recherche de 2-3 camarades pour renforcer une cellule qui constitue la porte d’ouverture pour le club".

C’est ainsi que l’ont rejoint dans l’aventure Véronique Hoevenaeghel et Chantal Fleurus-Duqué. "A l’époque, on était un petit groupe de mamans déjà impliquées dans certaines choses. Nous nous entendions bien et sommes devenues amies", précise Chantal Fleurus-Duqué. "Je n’ai jamais su rester en place", avoue pour sa part Véronique Hoevenaeghel. "J’ai commencé à Boitsfort quand mon fils est revenu au club, quand il avait 15 ans, en donnant un coup de main en faisant des choucroutes saucisses après les matchs. Deux ans plus tard, quand ma fille a commencé en équipe féminine, je suis aussi devenue manager. Au niveau du secrétariat, je suis la petite main. Depuis 2 ou 3 ans, je me suis surtout occupée des nouveaux, d’introduire les licences. J’ai également été manager des séniors la saison dernière".

Bien qu’oeuvrant généralement dans l’ombre, Ghislaine, Chantal et Véronique ont toutes trois reçu au fil des ans la reconnaissance qu’elles méritaient au sein du club. "Chaque responsable de section a toujours eu un merci pour nous. Comme on arrête, les messages ont aussi plu. La reconnaissance est vraiment là mais je n’ai pas assuré cette fonction pour cela. Si on attend de la reconnaissance en faisant du volontariat, on loupe déjà l’objectif", estime Ghislaine De Grave.

Dévouées, nos trois "Drôles de dames" de la Foresterie l’ont toujours été. Et le resteront même si elles quittent la cellule du secrétariat. "Ça me demande énormément d’énergie, notamment en août, septembre et octobre. Ça devient lourd. Quand ce n’est plus un plaisir, il faut se repositionner et passer la main. Pour l’instant, je vais faire une petite pause, mais le club sait que je reste disponible", confirme Chantal Fleurus-Duqué.

"Si c’est possible, je resterai au club. Avec le confinement, je ne me pose pas trop la question encore", enchaîne Véronique. "J’ai envie de me poser pendant un an. Après, il y a tellement de choses à faire. Au sein de chaque section, il y a toujours quelque chose à faire pour améliorer la vie du club, sans être pour autant sur le devant de la scène", conclut Ghislaine.

[MERCI]

C'est une page qui se tourne pour le club ! 🥺

Nos 3 secrétaires nous quittent en cette fin d'année
Après...

Publiée par Boitsfort Rugby Club sur Mercredi 2 décembre 2020