Dans le cadre du plan ’Return to train’ et de la préparation pour le match de barrage contre les Pays-Bas ce 29 mai, de nombreux joueurs ont participé aux entraînements du groupe (élargi) des Diables Noirs. Plusieurs d’entre eux ont reçu du temps de jeu lors du match disputé à l’Union Cognac St-Jean-d’Angély le 15 mai dernier. Certains comme Basile Poupaert et Rémy Driesen ont ainsi porté le maillot de l’équipe nationale séniors pour la première fois en match.

"L’année passée, je devais partir en Roumanie, mais avec le Covid-19, le match n’a pas eu lieu. Je dirais donc que j’étais déjà dans les petits papiers du staff à l’époque", explique Basile Poupaert, joueur du ROC Ottignies. "J’avais été invité aux entraînements des Grey Devils en début d’année mais avec les cours notamment, je n’ai pu y aller que depuis deux mois environ. Cette sélection est la récompense du travail que je fais en amont tous les jours. Et cela me motive à fond pour continuer à travailler".

Comment Basile Poupaert a-t-il vécu cette première ? "C’était une fierté tout d’abord. J’ai fait toutes les équipes nationales de jeunes. Et là j’ai joué avec des joueurs qui étaient déjà en sélection quand j’étais petit. Je suis toujours assez stressé avant un match mais quand ça commence, le stress s’en va et je joue normalement".

Qui dit première dit aussi bizutage, même si Basile a bien failli l’éviter. "Oui j’y ai eu droit. La tradition est notamment de tondre les nouveaux. J’y ai un peu échappé car j’ai tout fait pour garder ma chevelure, mais j’ai tout de même pris un petit coup de tondeuse au check-in au retour !", sourit le trois-quart.

"J’y ai eu droit aussi, mais j’y étais déjà passé lors du stage à Biscarrosse en avril", explique pour sa part Rémy Driesen, cousin de Basile. A Cognac, le joueur du Kituro a disputé les 30 premières minutes à l’aile et les 20 dernières au poste d’arrière. "C’était très gai d’être de retour sur le terrain après plus d’une demi-année sans jouer. C’est la première fois que je jouais à un tel niveau, contre des pros. C’est sûr que ce n’est pas comparable aux matchs que j’ai disputés jusqu’ici".

"C’est chouette d’avoir pu porter le maillot de l’équipe nationale une fois, même si ça ne compte pas pour une sélection. Ça me motive à travailler. J’ai eu des discussions avec les coachs suite au match, avec un retour sur ce qui a été positif et sur ce qui l’a moins été. Cela te donne des pistes et te permet d’être attentif aux points à travailler pour avoir une place dans l’équipe".

Une première expérience à ce niveau qui ouvre l’appétit de Rémy. "Je n’ai jamais vraiment eu d’objectif ultime. Prendre du plaisir sur le terrain évidemment, c’est primordial, mais je ne me suis jamais vraiment posé la question vu que ça a toujours été le cas. Mais c’est vrai que jouer en équipe nationale devient finalement un objectif".