Pierre Englebienne : ’Les joueuses sont très sérieuses. On est prêt’

Tous les signaux sont au vert. Les coachs Pierre Englebienne et Guillaume Mundele ont le sourire à l’heure d’aborder le grand objectif du groupe U18 féminin à 7. "Tout se passe très bien, ça bosse bien. On est clairement prêt", nous a confirmé Pierre Englebienne jeudi à la sortie de l’entraînement matinal.

Aucun forfait ni problème de dernière minute n’est venu entâcher la préparation de l’équipe belge. Celle-ci boucle au CREPS (Centre de ressources d’expertise et de performance sportives) de Toulouse une préparation studieuse. Depuis le 30 juillet, nos jeunes représentantes se sont ainsi réunies à raison de deux entraînements par semaine. Elles ont en outre participé au Tournoi de La Hulpe (26 août) et à un stage de trois jours à Binche dans la foulée (28-30 août). Avant donc un nouveau stage de deux jours à Toulouse ces mercredi et jeudi.

"Nous avons beaucoup de chances de passer du temps ensemble. En même temps, c’est un juste retour des choses vu l’investissement des joueuses. Nous sommes aussi un staff de 5, où tout le monde s’entend bien", souligne Pierre Englebienne, ravi de l’implication des joueuses. "Elles sont très sérieuses. Elles prennent tout ce qu’on leur donne, et même plus. Elles sont très pointilleuses, très investies. Depuis le début de la préparation en juillet. il y a un gros investissement des filles sélectionnées mais aussi de celles qui sont encore trop jeunes et qui participeront l’année prochaine".

Appelée à affronter la Pologne, l’Allemagne et la Lettonie, l’équipe belge se veut ambitieuse. "C’est difficile de fixer un objectif sportif, car on ne connaît pas le niveau des autres équipes, surtout dans ce genre de compétition de deuxième niveau comme celle-ci. Avec la France, l’Angleterre, l’Irlande, on sait que ce sera toujours fort. Mais ici avec des équipes comme la Pologne, l’Allemagne et la Lettonie, on ne sait pas trop. Cela peut varier d’une année à l’autre".

L’objectif est finalement à plus long terme. "Notre priorité reste la formation des joueuses. Leur permettre de progresser, de franchir un palier. On sait qu’on a une très bonne équipe. La compétition, on la joue pour la gagner mais on relativisera les résultats par rapport au niveau des autres formations", prévient Pierre Englebienne.

Une chose est en tout cas déjà acquise : le niveau des joueuses a clairement progressé. "C’est énorme la différence constatée au fil des années. L’équipe que j’avais entraînée il y a deux ans, j’en étais déjà très satisfait. Mais ici, les joueuses sont meilleures individuellement. Le rugby féminine évolue, on en tire les bénéfices".