Retrouvez les photos des Diables Noirs en stage


Richard McClintock. (Photo Sportkipik.be)

Parmi la trentaine de joueurs présents lors du stage des Diables Noirs au Centre Adeps de la Sapinette ces 6, 7 et 8 avril figuraient trois nouveaux, un joueur évoluant en France et deux autres en provenance d’Angleterre. "De plus en plus, les résultats de la Belgique font que des joueurs nous sollicitent", confirme Richard McClintock. "En affirmant qu’ils ont de la famille belge. C’est le cas de ces trois joueurs-là. On profite du stage pour voir ce qu’ils ont dans le ventre et voir s’ils peuvent intégrer dans les semaines qui viennent l’équipe nationale ».

En vue de la rencontre face à la Moldavie dans le cadre du Championnat d’Europe des Nations, le staff a pu compter sur la présence des cadres de l’équipe de Belgique. "C’était prévu. C’est vrai qu’on avait fait deux stages en début d’année. C’est grâce aussi au soutien de la Ligue francophone qui nous aide au niveau de la mise en place de ces stages. Donc on voulait que le premier stage soit un peu ouvert à tous. Par contre, ce stage à deux semaines de la Moldavie, il était important de regrouper le noyau dur des joueurs et également de quelques joueurs susceptibles à un moment ou un autre d’y rentrer", estime le DTN.

Vainqueurs de l’Ukraine en fin d’année 2006, les Diables Noirs s’attaquent à un gros morceau avec les Moldaves. "Je crois qu’ils sont plus puissants que les Ukrainiens, par contre ils sont peut-être moins intelligents, entre guillemets", juge McClintock.

"On a eu des images, à ce niveau là le travail que fait Tom De Clercq est très important pour nous. On a donc pu travailler dessus et voir leurs lancements de jeu mais on sait qu’un match c’est pas uniquement à la télé. On peut voir leurs forces et leurs faiblesses mais lorsqu’on va se retrouver face à eux le 21 avril, ça risque d’être totalement différent. On sait qu’ils sont très puissants, très gaillards, très costauds. Les Moldaves sont premiers du groupe, je le rappelle. Il ne faut quand même pas l’oublier. Ils ont battu les Allemands, qui nous ont battus. Ils ont mis 40 points à nos amis Hollandais. Donc je crois qu’il faut être humble. Mais on joue chez nous, au Petit Heysel. Il y aura encore 7000 personnes au cours d’une journée qu’on est en train de bâtir qui va encore révolutionner le rugby belge. On n’est pas confiant mais on est serein et on sait ce qu’il nous reste à faire".

L’objectif de la Belgique dans cette campagne en deuxième division groupe A demeure avant tout le maintien. "Le premier objectif, c’est se maintenir en deuxième division groupe A, ce qui serait tout de même un succès vu en plus le jeune âge de notre équipe, mais également, c’est vrai, de demeurer invaincu au Petit Heysel qui est un peu notre petit cocon et puis surtout grâce au public qui nous supporte. Mais il n’y a pas que ça non plus, c’est aussi de donner une autre image du rugby belge, le fait que l’on organise les finales de Coupes ce jour-là, le fait que l’on organise encore des matchs internationaux autour, c’est important. Il faut vraiment que cela soit la fête du rugby belge".

Lire aussi : Avec la Moldavie en point de mire
Retrouvez les photos des Diables Noirs en stage