L’équipe 2 du Black Star s’incline à Boitsfort

Temps « magnifique », soleil, sec, 20° (?) – peu de vent – terrain en herbe en bon état.
La partie est dirigée par M. Laurent GAUBE.

Vu les bonnes conditions, l’organisateur a pris la bonne décision de jouer sur le terrain en herbe en bon état plutôt que sur le synthétique. Petit bémol à cette belle journée, c’ est d’avoir laisser jouer les deux équipes avec quasi les mêmes maillots, les mêmes shorts et les mêmes bas ne facilitant pas la tâche déjà difficile de l’arbitre et...des spectateurs.

« Sur papier », les Boitsfortois étaient favoris vu les résultats des trois premiers matchs de la saison.
Black Star 2 : 3 matchs joués et 3 matchs perdus ; 10ème avec 0 points ; 5 points marqués et 182 points encaissés soit un goal-average de -177.
Boitsfort 2 : 3 matchs joués et 3 matchs gagnés ; 2ème avec 13 points ; 101 points marqués et 17 points encaissés soit un goal-average de +84.
Le résultat d’ un match n’’étant conclu qu’après le coup de sifflet final, on peut compter sur la culture des Carolos pour vendre leur peau très chèrement et se refaire une santé.

Durant les 20 premières minutes, les deux équipes s’observent et passent chacune une pénalité. 3 – 3.
A la 20’, l’arbitre accorde un essai de pénalité pour Boitsfort suite à un placage haut (!) ; transformation : 10-3
A la 25’, gros raté de l’arrière « noir » qui permet aux locaux de contre-attaquer collectivement et de marquer un essai qui sera transformé. 17 - 3
Malgré une domination Boitsfortoise et un match correct, une (première de la partie !) carte jaune est distribuée à un joueur visiteur.
Malgré un désavantage numérique, les Carolos, à la 40’, marquent un essai en force qui ne sera toutefois pas transformé. 17-8. Ce sera le score à la mi-temps.

Ce score, bien qu’ étriqué, permet aux joueurs Black Star de garder espoir et de montrer qu’ils ne sont pas venus pour se faire manger.
De son côté Boitsfort alignait un banc complet composé de plusieurs « anciens » tout heureux de pouvoir remettre les crampons et trépignant de pouvoir monter sur le terrain.

A la 3’, nouvelle distribution de carte jaune à un Boitsfortois cette fois.
Le Black Star prend le dessus et, suite à un dégagement hasardeux d’un Boitsfortois, récupère le ballon et attaque jusque dans l’en-but local. L’arbitre n’accorde pas l’essai estimant que le cuir n’avait pas été écrasé. Sur la mêlée qui s’ensuit, les « Noirs » récupèrent le ballon et attaquent en force à plusieurs reprises se heurtant néanmoins aux locaux qui avaient sortis les barbelés. Les Carolos bénéficient d’une pénalité à 5 mètres de la terre promise mais, mal négociée, tombe dans les mains d’un Boitsfortois qui se dégage en bottant jusque sur la ligne des 50 mètres réduisant ainsi les ardeurs des visiteurs.
Le scénario se répète mais dans l’autre camp et c’est sur une attaque locale que le ballon est jugé « non- écrasé » et qu’une mêlée est accordée. Sur la mêlée Boitsfortoise, le pack local recule et une faute (?) leur est attribuée. La pénalité des Blacks est contrée permettant aux « Bleus et Blancs » de prendre de l’air.
A la 15’, Boitsfort développe une belle attaque de trois-quarts et, même à 3 contre un, ne parvient pas à concrétiser.
Il faut attendre la minute suivante pour que les locaux marquent un essai en coin non transformé : 22-8

La fatigue commence à se faire sentir dans le camp du Black Star alors que le « vieux » banc, à l’instar d’ un « vieux » diesel, commence à se mettre en route réduisant les espoirs des visiteurs de revenir à la marque.

S’ensuit de belles actions de part et d’autre mais avec des maladresses et des mauvais choix … de part et d’autre jusqu’à la 26’ où un essai est marqué par Boitsfort suite à une belle attaque ; essai non transformé : 27-8
C’est à la 33’, Boitsfort porte l’estocade finale par un essai transformé portant à 34-8 qui sera le score final.

Match agréable dans l’ensemble au cours duquel, contrairement aux trois premiers matchs de la saison, le BLACK STAR a tenu la dragée haute à BOITSFORT durant une grande partie du match.

Reportage et commentaires : Jean HEIRWEGH
Photos : Jean-Jacques DE NEYER – Triptyque.be