Le rugby belge, Catherine Van Hollebeke y a mis les pieds en 2007. Et simple spectatrice, elle n’est pas demeurée longtemps. "Je suis en effet rapidement passée derrière le bar le samedi matin pour l’école des jeunes. J’ai même fait le bar mobile lors de la construction de nos terrains synthétiques. Tous les entraînements avaient à l’époque été déplacés sur des terrains en herbe appartenant à l’Avia. Pour continuer à faire rentrer des petits sous, j’avais donc vendu des collations depuis le coffre de ma voiture", se souvient Catherine.

Depuis, son implication au Royal Kituro n’a jamais été démentie. "Au niveau professionnel, je travaille dans le marketing et on assistait à l’époque à l’éclosion de Facebook et des réseaux sociaux. J’ai proposé de prendre la main et c’est comme ça que je m’en occupe depuis dix ans désormais. C’est un boulot très prenant", souligne-t-elle. "J’ai aussi fait partie du comité et fut notamment vice-présidente, mais là, cela prenait trop de temps, je me suis donc concentrée sur les réseaux sociaux et la communication. La presse sait par exemple qui contacter pour avoir une interview par exemple. Les journalistes savent que je suis joignable".

Connue de tous au sein du club de Schaerbeek, Catherine Van Hollebeke gère donc les réseaux sociaux et la communication du Kituro, mais officie également depuis six ans en qualité de team manager, en compagnie de Pascale Mahieu. "Je me concentre sur l’équipe première et Pascale donne un coup de main pour l’équipe réserve", détaille Catherine, qui prend également à son compte le volet administratif des séniors.

"C’est du win-win"

Ces différentes fonctions nécessitent forcément de la disponibilité, chaque semaine. "En tant que team manager, je dois être présente à 2 entraînements sur 3, les mardi et vendredi. Je suis dispensée des jeudis pour avoir tout de même une vie sociale", sourit Catherine. "Après il y a le match le dimanche. Toute la journée y est consacrée. Pour la partie administrative, en début de saison cela prend plus de temps. Mais je dirais en moyenne 1 à 2 heures par semaine. Et enfin le volet des réseaux sociaux, je dirais aussi que cela me prend 2 heures par semaine. C’est aussi moi qui réalise les visuels, même si depuis l’arrivée du nouveau comité, Hélène Simon, la capitaine de notre équipe féminine, donne un sérieux coup de main".

Si certains trouveraient ces différentes casquettes trop chronophages, Catherine Van Hollebeke pas. Au contraire. "Je ne trouve pas cela lourd, j’aime bien faire ça. C’est ultra riche. J’aime vraiment aider, cela fait partie de ma personnalité. C’est du win-win. Le club m’apporte beaucoup et je lui apporte mes compétences professionnelles. Le club, c’est ma deuxième famille. Mes amis les plus proches sont d’ailleurs au club".

Et ses activités au Kituro lui permettent également d’augmenter ses compétences. "Il y a 5 ans, je n’avais par exemple encore jamais parlé devant une caméra et maintenant on me dit ’on dirait que tu as fait ça toute ta vie’. A ce niveau aussi, j’apprends. Cela m’apporte également un peu de fierté. Si le club a la visibilité dont il bénéficie aujourd’hui, c’est aussi grâce à ce que je fais. Qui dit visibilité, dit notoriété et sponsors. J’apporte donc ma petite pierre à l’édifice. Et avoir une personne responsable de la communication, c’est un vrai atout pour le club. Je suis contente de faire ça pour le club, et contente aussi des retombées pour le rugby en général", conclut Catherine Van Hollebeke.