Non seulement les affiches étaient belles et prestigieuses, mais elle nous faisait saliver, tant on se doutait qu’on allait vivre de grandes sensations.
Et comme d’habitude, sur, autour et aux alentours du terrain.

Parti à 06:00 am de Bruxelles, j’ai donc été promené mes deux Francais du jour en compagnie de mon fils Mathieu. Les deux avaient déjà partagé les sensations live de ces trois dernières coupes du monde, à en devenir accro, addict, pour un petit bout de temps.

Tout cela grâce à une tirelire qu’il nous faut remplir tous les quatre ans, aux dépens d’autres choix, et grâce à la santé que dame Nature nous a confié car croyez bien, le cœur, les oreilles, les muscles, l’endurance, le foie... tout est mis à contribution.
Des sensations internes aussi, de l’amour ovale qui vous revient en masse. Si Palestinien et Israélien pouvaient seulement en découdre sur le pré, une haie d’honneur plus loin et on refait les accords de Gaza. Sans arme si ce ne sont que celles de son courage et de ses tripes, les équipes expérimentées font la différence. On sait depuis hier que le globe du bas est plus fort ou plus malin que son voisin du Nord, même si c’est ce dernier qui détient le berceau du bébé ovale.

Qu’ont-ils de plus ? Certes des gabarits, et ils savent en user à bon escient, mais aussi une perception du jeu, une application des fondamentaux individuels et de groupe. Un passeur est le premier défenseur, un don inné du replacement, et rapide de surcroît, des choix judicieux, et une rapidité à en rendre fou les plus belles horloges suisses. Le jeu va si vite de notre époque, mis à part les sempiternels Tour Eiffel de seconde ligne, les gabarits se lissent. De la puissance, de la vitesse, de la malice à tous les étages.

Le jeu des Blacks de samedi fut limpide, quasi sans faute. Inspiré.
Le combat du lendemain fut gladiateuresque...
De l’étonnement à la remise en question, de la remontée à la désillusion, les Verts tous comme les Bleus sont passés par tous les états.
Dans une ambiance le dimanche, je vous dis pas. Le samedi, c’était plutôt la marche funèbre et bleue à la sortie du stade. Mais beaucoup de respect, une compassion globale. Que faire pour ces Bleus qui font du sur place, ou reculent c’est selon, depuis quatre années.

Certains articles de spécialistes sont plus élaborés que toute sensation que je pourrais vous transmettre, je laisserai donc la plume aux narrateurs du Midol.

Quoiqu’il en soit, l’aventure se poursuit. Sans nous s’en haut. Mais je me souviendrai à jamais d’une carte postale acquise à Auckland, avec le monde représenté avec la NZ, l’Australie, l’Afrique du Sud, Ushuaia, en haut. Le pôle Nord en bas. Une autre idée de voir le monde, simplement. Car on le regarde comme on voudrait qu’il soit, et pas nécessairement tel qu’il est, une façon d’interpréter les symboles ...

Il y aura relâche pour les demis en ce qui concerne votre envoyé spécial, rendez-vous d’ores et déjà pour la Finale, celle de Bronze aussi. La boucle sera bouclée, en attendant le grand rêve du Japon. Dans l’avion des Diables Noirs...

Christian et Mathieu Cloos

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Nos deux amis francais avec le sourire d’avant-match.
Un haka plus loin,...



Et là mes amis, quelque chose d’incroyable. À Cardiff hors et en période de coupe du monde ou grand événement sportif au Millenium, il y a 250 cafés et bars, des kilomètres carrés d’animations, et ne voila ti pas que nous recroisons à nouveau nos amis borains rencontrés par hasard à Auckland le jour de la finale, eux déguisés à fond. Ici, au détour d’un café, d’un Fish and Chips de haut vol, nez à nez, mes amis borains.
Il n’y a pas de hasard mes amis, que de grands cœurs qui se rencontrent. Bises à eux.



Il suffit d’être préparé aux attentes interminables, tantôt sur le parking ou dans le train même. Déjà trois fois deux heures trente d’attente en quatre déplacements... A cause de nos amis migrants disent ils. Ils ont bon dos... Alors on pic-nic au Meursault Charmes, la dernière qui restait..,



La coupe a penchée à gauche...
Et pas un peu...