Richard McClintock. (Photo Sportkipik.be)

Pour ce premier rendez-vous de l’année, le staff a notamment dû composer avec de nombreuses absences pour diverses raisons. De nouvelles têtes sont ainsi (ré)apparues. "On ne peut pas vraiment parler d’absence dans le club Belgique", répond toutefois Richard McClintock. "On a toujours dit que chaque joueur peut s’y retrouver. Là, il s’est élargi. Au début, Guns était l’un des plus jeunes. Aujourd’hui, il fait déjà figure d’ancien tellement le groupe s’est rajeuni".

"Nous n’avons pas convoqué les joueurs évoluant en France, notamment pour voir d’autres joueurs", enchaîne McClintock. "On voulait notamment voir Nana sur l’entiereté d’un match. Cyril, c’est un diamant brut. Michel Bruyère s’améliore quant à lui au poste de talonneur. Je profite de l’occasion pour remercier les entraîneurs des clubs qui nous permettent de convoquer ces joueurs. Je suis flatté qu’ils nous fassent confiance".

Vainqueurs convaincants 23 à 12 face à la B.A.O.R. (British Army On the Rhine), nos compatriotes ont par moment été impressionnants en mêlée, au point de dégoûter les Britanniques. "Petit à petit, cela fait déjà près d’un an que je suis en poste. Et depuis mon arrivée, on s’est attaqué aux bases. Le travail devant, c’est ma spécialité. C’est agréable de voir que des Anglais ont évité de refaire des mêlées et préféraient jouer la touche. Sur la mêlée fermée, on devient intéressant, mais on doit encore progresser. On peut encore faire dix fois plus que ce qu’on a montré. J’ai entendu que la Belgique n’avait plus gagné depuis 20 ans. Des joueurs qui ont joué samedi n’étaient même pas nés lors de ce dernier succès. Les gars ont donc en quelque sorte marqué l’histoire ce samedi".


Le message de Richard McClintock semble passer. (Photo Sportkipik.be)

"On est bien sûr content de la victoire, mais notre regard se tourne déjà vers la Lituanie". Le prochain rendez-vous officiel de la Belgique est en effet programmé au 9 avril. A cette date, l’équipe nationale se déplacera en Lituanie pour disputer son deuxième match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2007. "Physiquement et moralement, ce match face aux Lituaniens sera sans doute le plus difficile de toute la campagne des éliminatoires", poursuit McClintock. "Depuis quelques mois, l’équipe se construit en tout cas une identité. Malgré les jeunes joueurs intégrés face à la British Army, l’équipe a développé à peu près le même jeu que face à la Lettonie. Les dernières minutes de jeu face aux Lettons ont vraiment créé une âme à l’équipe ».

Malgré les résultats nettement encourageants enregistrés par son groupe depuis quelques mois, Richard McClintock demeure les pieds sur terre. "On ne doit pas s’enflammer. Disons que le malade est en voie de guérison, mais il peut encore rechuter", conclut-t-il.

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