C’est à BERNEAU, sous un soleil estival, avec peu de vent et sur un terrain en herbe en bon état que s’est déroulé le premier match de la saison 2018-2019 du Championnat Réserve. Belle journée en perspective.
Sur papier, nous devrions voir un match intéressant avec un large avantage aux locaux, vu que la saison dernière, la Réserve du COQ Mosan a flirté avec la première place du Championnat et qu’elle a infligé aux Citizens de « solides » défaites .


Jean Heirwegh.

La partie est dirigée par Boris CHERRY, jeune arbitre assisté d’un juge de touche de chaque camp. Après plusieurs prestations dans les équipes de Jeunes, c’était son premier match chez les « grands ». Un léger stress perceptible était donc normal. L’arbitrage était cohérent. Ce jeune arbitre que nous félicitons et encourageons à poursuivre et progresser, devra néanmoins apprendre que chez les « grands », il y a des roublards dans chaque camp et que lorsqu’il prend une décision il doit s’y tenir même s’il est à chaque fois entouré de deux ou trois « gaillards » qui le chambrent pour influencer la décision. Ce n’est pas un reproche mais tout doit s’apprendre. Merci pour le match. Comme disait l’autre, « sans arbitre, pas de match ».

Dès les premières minutes, les BERNEAUTOIS imposent leur jeu et se montrent supérieurs lors des ballons portés, des regroupements suivis de progressions du paquet. Bizarrement (!?), les mêlées ordonnées leur échappe et sont favorablement aux CITIZENS.
Durant les 17 premières minutes, les Bruxellois doivent se contenter de subir les assauts des locaux en se défendant avec courage.
A la 12’, tentative de pénalité sur les 22 mètres pour le COQ non réussie.
A la 15’, petite transversale sur l’ailier gauche du COQ qui marque un essai non transformé. 5-0
Il aura fallu 17’ aux Bruxellois pour passer la ligne des 50 mètres et pour que le jeu s’égalise un peu.
A la 22’, beau temps de jeu des Citizens sans conclusion et reprise en mains du jeu en faveur des locaux.
A la 35’, un beau drop du Coq porte le score à 8-0.
A la 40’, juste avant les oranges, un trois-quart Citizen perce la défense Berneautoise et écrase le ballon entre poteaux locaux. Suite à la transformation réussie, les « Lie de Vin » recollent au score affichant au marquoir un 8-7. Cela relancera sans doute la seconde mi-temps.

Première mi-temps agréable. Après une entrée en matière des plus réussies de la part des Coqs, ensuite le jeu s’est « égalisé » permettant à chacune des équipes, à tour de rôle, de s’exprimer.

Reprise de la seconde mi-temps et dès la 2’, les Bruxellois produisent une belle attaque provoquant une pénalité que les Cities décident de jouer à la main. Un peu plus tard, nouvelle pénalité et, rebelote, jouée à la main.

Il est étonnant que ces deux pénalités, pourtant bien placées, aient été jouées à la main alors qu’un botteur, même en n’en marquant qu’une sur deux, aurait pu permettre à son équipe de passer au score. Les voix des entraîneurs sont impénétrables.

10’, les joueurs du Coq s’installent dans le camp des Visiteurs et concrétisent leur domination par un essai non transformé portant le score à 13-7.
15’, suite à un en-avant volontaire d’un Coq, les Citizens se rapprochent de l’en-but adverse suite à une pénal/touche. Ensuite, à la 17’, les Citizens aplatissent le ballon dans l’en-but local. L’essai n’est pas accordé suite à l’intervention du juge de touche dévoué certes mais non-officiel. Une mêlée est accordée au COQ en lieu et place de l’essai (éventuel).

Étant situé à l’opposé de la phase de jeu, je n’ai pas pu voir le détail de l’action. Ce qui est peut-être « discutable », c’est qu’un juge de touche non-officiel fasse annuler une décision arbitrale. A ce sujet, le Professeur GOFFINET m’a bien expliqué la différence entre un « juge de touche » et un « assistant ». Dont acte.
Par ailleurs, il est à remarquer que SI les deux pénalités accordées aux Cities avaient été tentées et réussies, le score serait de 17-17. A méditer !


A la 20’, le COQ reprend le jeu à son compte et s’incruste dans le camp des Visiteurs.
A la 25’, une mêlée locale à 5 mètres de l’en-but City obligent les Citizens à défendre à outrance et à sortir les barbelés. Le COQ maîtrise toutefois la situation et, grâce à leur puissance et leur collectif, enfonce les Cities et marque un essai entre les poteaux portant la marque, après transformation, à 20-7.
Les Noirs persistent dans leur domination et, à la 34’, marquent un essai transformé. 25-7
Réaction rapide des Bruxellois qui, à la 38’, marquent un essai transformé. 25-12
On assiste à un match agréable dont les dernières minutes sont à mettre au crédit des NOIRS qui, lors de la dernière action du match, portent l’estocade finale par un essai non transformé. Score final 32 à 14 en faveur du COQ MOSAN. (NDLR : on est loin du 52-7 de la saison dernière)

Nous avons passé un bel après-midi. Un match correct, sans incident, bonne ambiance. Puissent tous les prochains matchs de la saison avoir la même physionomie.

Reportage et Commentaires : Jean HEIRWEGH