Deux joueurs de chaque équipe ont subi des contrôles urinaires classiques lors des 44 rencontres déjà disputées, soit quatre par matches. Comme elle l’avait annoncé, mais seulement après un mois de compétition, l’International rugby board a également fait procéder à des contrôles sanguins inopinés sur cinq joueurs de chacun des demi-finalistes.

Ce fut le cas lundi soir pour la France et l’Afrique du Sud, un peu plus tard pour l’Angleterre et l’Argentine. Les résultats de ces 20 contrôles sanguins ne sont pas inclus dans les 176 résultats négatifs annoncés.

"Les contrôles sanguins ont été bien acceptés par les joueurs et leur encadrement", a indiqué Tim Rickett, responsable antidopage de l’IRB, dans le communiqué. "Le test de dépistage des hémoglobines de synthèse (HBocs) va être pratiqué sur les échantillons sanguins collectés", a poursuivi Rickett, "et, puisque le test de l’hormone de croissance (hGH) n’est pas encore au point, des échantillons seront stockés dans le laboratoire de Paris (Châtenay-Malabry) jusqu’à ce que le test soit disponible, probablement dans l’année à venir selon l’Agence mondiale antidopage (AMA)."