On pouvait s’attendre à une partie inégale vu qu’au match aller, le 19 septembre, première journée de Championnat, les Ladies BRC l’avaient emporté par 61 à 7. Depuis, les Ladies étaient invaincues et tenaient la tête de la Division 1 avec 39 points et 8 victoires sur 8 matchs. Les Vertueuses quant à elles, se situaient à la 5ème place avec 15 points et 3 victoires sur 7 matchs.
D’emblée on observe une domination des Bruxelloises qui s’installent dans le camp Sonégien sans toutefois conclure et Il faut attendre la 12’ pour qu’un essai, transformé, soit marqué. 0 - 7
Le deuxième suivra à la 14’ : essai non transformé 0 - 12
Les Ladies restent confinées dans le camp Sonégien et les ¾ locales auraient mérité mieux sans les nombreux excès de gourmandise et une bonne et âpre défense des Vertueuses.
Il faut attendre la 39’ pour que les « Bleus et Blancs » percent la défense et marquent un essai non transformé. 0 – 17. Ce sera le score à la mi-temps.
Les joueuses des deux camps, surtout les ¾ commencent à souffrir du froid, surtout les mains, et des ballons rendus glissants par la fine pluie qui s’amplifie.
La partie reprend et d’emblée, suite à un beau dégagement en touche à 5 mètres de l’en-but « Vert et Blanc », les Ladies se saisissent de la balle et marquent, à la 1’, un essai qui ne sera toutefois pas transformé. 0 – 22
A la 17’, nouvel essai des locales qui ne sera pas transformé. 0 – 27
Il est à noter la supériorité de la mêlée Sonégienne qui, forte de ses beaux gabarits et de sa puissance, tenait la dragée haute aux Ladies. De plus, les touches, quand elles étaient « droites », bénéficiaient aux Hennuyères.
Néanmoins, les Ladies BRC alourdissent le score par deux essais transformés à la 30’ et à la 40’ fixant le score respectivement à 0 - 34 puis à 0 - 41. Score final : 0 - 41.
Match agréable et correct malgré les mauvaises conditions de jeu.
Il n’est pas dans nos habitudes de mentionner nommément des individualités mais nous pensons que la Boitsfortoise NELLY Nzeza-di-Goki mérite d’être citée pour sa prestation et sa progression.
JEAN HEIRWEGH
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