L’idée du côté du Stade du Brésil de créer cette équipe handirugby ne date pas d’hier. "C’est en novembre 2015 que le projet est né, autour d’une discussion entre joueurs et staff de l’équipe seniors. Depuis, nous avons sollicité de nombreux acteurs belges pour faire aboutir notre projet", explique Florent David, manager de l’équipe la hulpoise de handirugby. "Nous avons également lancé un crowdfunding. Même si cela prend du temps, les retours furent la plupart du temps très positifs, preuve qu’il y a la place pour ce sport, quasi inexistant en Belgique".

Après une conférence de presse de lancement en présence de la ministre en charge des Sports Valérie Glatigny, du député provincial Marc Bastin, du bourgmestre de La Hulpe Christophe Dister et du président du RC La Hulpe Sébastien Wyngaerden, l’équipe handirugby du RCLH a disputé son premier match contre son homologue de Lille. (voir vidéo en bas d’article)

L’équipe handirugby du RC La Hulpe est donc la première en Fédération Wallonie-Bruxelles. La discipline est toutefois plus développée à l’étranger, notamment en France. Né au Canada, ce sport est en outre présent aux Jeux Paralympiques depuis 2000. "Pourquoi ne pas voir, un jour, des joueurs de l’équipe de handirugby du RCLH participer aux Jeux Paralympiques", n’hésite pas à rêver Florent David.

Le handirugby, ou rugby en fauteuil, se joue en salle, avec des fauteuils de compétition maniables et résistants coûtant entre 4000 et 5000 euros. Quatre joueurs compose une équipe, à savoir trois attaquants et un défenseur. "Le but du jeu est de franchir la ligne d’en-but adverse et d’y aplatir le ballon (de volley). Les joueurs ne peuvent pas arracher le ballon des bras de l’adversaire mais peuvent tenter de l’éjecter", précise Laurent Poupaert, coach de l’équipe la hulpoise. "Une partie se joue en quatre quart-temps de huit minutes. Chaque possession de balle dure 40 secondes. Une fois le temps écoulé, le ballon est rendu à l’adversaire si l’équipe attaquante n’a pas marqué".