En s’imposant à la Cité Piérard, le Kituro a donc mis fin à une série de cinq défaites consécutives "On s’était dit que c’était un match pour nous, qu’il y avait moyen de le gagner. Il ne fallait certainement pas pêcher par manque d’intensité, parce que l’on savait que Frameries allait vouloir mettre beaucoup d’intensité. Ca, on l’a mis, des fois en voulant trop bien faire aussi. On a eu envie d’aller défendre, envie d’aller attaquer", expliquait Michel Bruyère au terme du match.

Le Kituro a surtout pris le large en fin de partie. Grâce à l’apport du banc ? "Un petit peu. Mais le gars qui marque le premier essai de la deuxième mi-temps c’est un gars qui a commencé. Je crois qu’on a essayé de jouer plus simple, faire un peu moins compliqué, d’enchaîner les temps de jeu. Une fois qu’on a su faire ça, il y avait des trous et on les a pris".

Fort de ce succès, l’équipe bruxelloise s’écarte du bas de classement et revient à 7 points de la quatrième place. De quoi se relancer dans la course aux play-offs ? "Cette victoire nous relance vers la course à Liège (ndlr : prochain match le 11 décembre). Et puis on verra. On s’était dit qu’on avait deux matchs qu’on voulait gagner avant la trêve, c’est Frameries et Liège. Et puis on verra. On a des joueurs très talentueux, mais d’abord Liège", tempère Michel Bruyère.

Pilier de Frameries, Gilles Barigand dresse un bilan difficile. "C’est déjà le deuxième tour et on n’a pas encore de victoire. C’est chaud niveau effectif. On a vraiment pas mal de blessés et un effectif déjà court à la base. On est donc forcément vraiment dans le dur".

Les ’Ecureuils’ ont pourtant tenu jusqu’à l’heure de jeu. "Justement, avec ces joueurs qui ont déjà joué avant en équipe deux, au moment où on arrive aux rotations, on n’est plus aussi performant. Deux trois erreurs, deux trois relâchements, et ça passe, on prend des essais où le gars va marquer tout seul. Ce n’est même pas de la construction, ils passent la ligne d’avantage et vont marquer", détaille Gilles Barigand.

Avec dix points de retard sur le 7ème, le RFC Liégeois, Frameries prend pour l’heure la direction de la D2. "On s’entraîne comme si on voulait continuer à jouer en D1. Sinon on ne viendrait pas s’entraîner deux fois par semaine, on n’irait pas à la muscu. Ce n’est pas toujours gai de perdre mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’ambiance est sereine. On sait bien où sont les manquements dans l’effectif et on joue avec. On le sait depuis le mois d’août. Quand on a mis les premiers crampons sur le terrain on le savait. C’est dur mais on va assumer jusqu’à la fin de la saison", conclut Gilles.

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