Magnifique journée printanière – ciel bleu – soleil - vent latéral et variable très fort et frais - terrain en herbe, sec, en bon état mais fort pentu.
Le terrain principal ayant été endommagé par le passage de camions nécessaires à la construction d’une future tribune en bois, les matchs se sont déroulés sur le second terrain qui est, nous semble-t-il, encore plus en déclivité.
Mais, comme disait l’autre, les conditions de jeu sont identiques pour les deux équipes.

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En lever de rideau, l’équipe 2 des Citizens n’a pas fait le détail face aux Brabançons en marquant 10 essais dont seulement deux (!) ont été convertis. Le match était dirigé par M. Enzo Gruttadauria. Il faudrait absolument que les Bruxellois comprennent que dans le Rugby moderne, à un certain niveau, la formation et/ou la présence d’un bon botteur est devenu indispensable. Score final et sans appel de 0 à 54 en faveur des Bruxellois. Ainsi, à quatre journées de la fin du championnat « Réserves »,, l’équipe 2 des Brussels Citizens conserve tient la tête avec une avance confortable de 7 points suivie du Kibubu.


L’équipe réserves des Citizens au BW Est. (Photo Diego Lacroix)


Pour le match principal, il y avait du côté de PIETRAIN, un petit air de revanche dans le chef des CITIZENS, étant donné que la saison dernière, BWEST avait fait plier l’échine des Bruxellois qui encaissaient leur première défaite de leur existance. Il est vrai que le terrain était très gras voire boueux et que ce genre de « revêtement » ne favorise pas les Citizens.
Par contre, le terrain sec de ce dimanche devrait favoriser les véloces « Lie de Vin ».

Le match débute sous la direction de M. John STUYCK assisté de Yves MAHIEU et Enzo Gruttadauria.
BWEST gagne le toast et, connaisseurs du terrain, choisisent la « montée ».
Les premières minutes sont à mettre au crédit des Jodoignois mais à la 5’, les Citizens bénéficient d’une pénalité qui leur permet de porter le jeu dans les 20 mètres locaux. S ‘ensuit une nouvelle pénalité jouée rapidement par les visiteurs qui provoquent un ruck emmenant leurs avants dans l’en-but Piétrinois. L’essai est converti malgré un vent latéral important. 0- 7.
Le match s’équilibre et chacune des équipes « se cherchent ».
A la 10’, à la faveur d’un long coup de pied à suivre, les Visiteurs « descendent » le terrain jusqu’aux abords de l’en-but local. S’ensuit une phase classique sur touche, à savoir : prise de balle, ruck progressif et essai qui sera transformé par un botteur qui, intelligemment, a tenu compte de la direction et de la violence du vent. 0 – 14.
Les Brabançons ne baissent pas les bras et à la 17’, s’installent dans le camp des Citizens qui défendent becs et ongles et renversent la situation à leur profit.
Le jeu devient brouillon et ... « viril ».
Jusqu’à la 25’, successions de part et d’autre de pénalités improductives. Aucune des deux équipes ne parvient à passer les défenses quelque peu agressives des uns et des autres et le jeu devient « haché » suite à de nombreuses fautes surtout lors des regroupements.
A quelques minutes des oranges, les Piétrinois bénéficient d’une pénalité suite à l’hors-jeu de la ligne des 3/4 Bruxellois. BWEST choisit la pénal/touche portant le jeu dans les 22 mètres Bruxellois. La bonne prise en touche permet aux locaux d’ouvrir jusqu’à l’aile mais se heurte, une fois de pus, à une défense Bruxelloise sans concessions.
Le ballon voyage de gauche à droite mais un Citizen parvient à s’en emparer et à le dégager au-delà des 40 mètres dans le camp local permettant aux « Lie de Vin » de re-conquérir le ballon et de marquer à la 40’ le troisième essai de l’après-midi qui sera transformé portant le score à la mi-temps à 0 – 21.

La seconde période est entamée par les Citizens qui donnent le coup d’envoi avec le désavantage de la montée. Le ballon fait des allers-retours entre les deux camps et le jeu se durcit. Il nous paraît que les Jodoignois souhaitaient vendre durement leur peau tandis que les Auderghemois accusaient un coup de mou.
A la 15’, la domination Brabançonne porte ses fruits et les Piétrinois plantent un essai en terre promise au centre des poteaux. L’essai transformé réduit la marque à 7-21.
Après avoir fait monter son banc afin de soulager certains corps fatigués par les efforts consentis, les avants Citizens, à la 25’ à la faveur d’une touche bien négociée, captent le ballon, progressent, forment un ruck, ouvrent sur leurs véloces trois-quarts et marquent leur quatrième essai bénéficiant ainsi du point de bonus bien utile au décompte final. Essai transformé : 7 – 28.
Réaction des locaux à la 30’ par un essai en coin qui ne sera pas transformé : 12-28.
Les Citizens piqués au vif, réagissent de belle manière en marquant un essai, transformé, entre les poteaux.12 – 35.
Le match semble plié mais les Jodoignois mettent toutes leurs forces dans la bagarre provoquant plusieurs fautes de la part des Bruxellois. Malheureusement, ces pénalités ne sont pas concrétisées.
A la 40’, le score aurait pu être aggravé suite à une pénalité Bruxelloise à 5 mètres de l’en-but transformée en mêlée dans le coin gauche à deux pas des vestiaires et ...de la Buvette. Cette dernière action ne donne rien et l’arbitre renvoie les équipes aux vestiaires sur le score de 12 à 35.

Cette victoire bonifiée ajoutée à une défaite de SCHILDE face à GENT, permet aux CITIZENS d’entrevoir le titre de Champions de la Division 3 Nationale et d’envisager la montée en Division 2.
Actuellement, les Bruxellois ne se trouvent plus qu’à 3 points derrière SCHILDE qui a un match d’avance.
La fin du Championnat risque donc d’être serrée pouvant néanmoins réserver des surprises.
Il reste 4 matchs à jouer pour les Citizens qui doivent aller au CELTIC et recevoir BRUGES, SCHILDE et LAAKDAL ; quant à SCHILDE, ils doivent recevoir MECHELEN et aller à BWEST et à ...AUDERGHEM. 
Il est fort à parier que le match du 7 mai à AUDERGHEM opposant les CITIZENS à SCHILDE sera décisif pour le titre à moins que d’ici-là le sort en soit déjà jeté. Aléa jacta est.

Reportage et Commentaires : Jean HEIRWEGH
Photos : Philippe KEIMEUL (BWEST)


Les photos du match BW Est - Brussels Citizens (Photos Philippe Keimeul)