Dimanche 15 mars 2015 – Régionale 2B –- FOREST vs BRUSSELS CITIZENS

Journée fraîche mais ensoleillée sur un terrain en herbe en bon état dans le Parc du Bempt comportant néanmoins des trous pouvant faire souffrir quelques chevilles.

Lors du match aller les Citizens avaient aligné 18 essais dont seulement 5 transformation face à une équipe de FOREST réduite à 11 unités et qui avait marqué un essai et transformé une pénalité. Le score final étant fixé à 100 à 8 en faveur des Citizens.

Nous sentions que nous allions assister à un autre match vu que, cette fois, FOREST alignait une jeune équipe hyper-complète et motivée.
De plus, le week-end était placé sous le signe d’exploits belges suite à la victoire de Diables Noirs face à la Moldavie et des Féminines face à la France militaire ainsi que des matchs des 6 Nations.
Tout était donc rassemblé pour une belle après-midi de Rugby.
Malheureusement, disons-le d’emblée, nous avons assisté à un match à oublier au plus vite.
Beaucoup de passes ratées dans les deux camps, un match haché suite aux nombreuses fautes majoritairement réelles, une nervosité parfois excessive des locaux, des vociférations des rwetants des deux camps (supporters, dirigeants, réservistes,…) qui, en l’absence de zone neutre, se trouvaient à même la ligne voire sur le terrain.

Parlons du match :
A l’entame, dès la 2’, les visiteurs déploient une belle attaque mais le porteur du ballon le lâche à un mètre de l’en-but. Les Citizens bénéficient d’une pénalité convertie et ouvrent la marque. 0-3
Nous sommes surpris de voir que, malgré un pack plus lourd, Forest perd le ballon sur leurs propres introductions permettant ainsi aux Citizens de faire des tentatives d’attaques.

A la 10’, les visiteurs qui se trouvent dans le camp local, bénéficient d’une pénalité « facile » mais décident de la jouer à la main et inscrivent un essai entre les poteaux qui sera transformé. 0 – 10
Durant 15’, FOREST réagit par leurs avants et en ouvrant sur leurs arrières sans toutefois conclure. Les CITIZENS défendent leur ligne vaille que vaille et s’opposent à de grosses réactions des locaux avec un gros combat devant.

Finalement, les visiteurs s’en sortent par un dégagement sur la ligne des 40 mètres dans le camp adverse leur permettant de souffler et de se ressaisir. La touche est captée par les Citizens qui captent le ballon, enfoncent le paquet forestois, transmettent aux arrières dont l’ailler perce les lignes des locaux mais met le pied légèrement sur la ligne donc… dehors. (Ndlr : cette règle semble encore être ignorée !)

A la 35’, les visiteurs marquent un essai qui sera transformé. 0-17
Forest bénéficie d’une pénalité des 50 mètres qu’il tente sans succès. Il est à noter que les Forestois partent à la main lorsque la pénalité est bien placée et tente la transformation lorsque la pénalité est à 50 mètres des poteaux. Même leurs entraîneurs en restaient pantois !
C’est sur le score de 0 à 17 que se termine cette (pénible) première mi-temps.

La seconde mi-temps débute par un essai en coin des « Lie de Vin », résultat d’une attaque collective. 0-22
A la 7’ les Verts réussissent une pénalité. 3-22
Le match se « réchauffe » et les cartes jaunes « volent ».
A la 15’, grosse réaction de Forest. Le jeu qui était déjà brouillon et surtout haché devient « hargneux »
20’, Forest inscrit un essai non transformé, 8 – 22
30’, mêlée sur les 22 mètres pour les visiteurs qui gagnent le ballon, ouvrent, attaquent et se retrouvent à 5 mètres de l’en-but Forestois mais concèdent une touche. Sur cette touche locale, les Verts captent le ballon et s’ensuit un coup de pied qui est bien réceptionné par l’ailier Citizen qui relance l’attaque et marque un essai qui sera transformé. Score 8-29
A la 37’, Forest tente une pénalité sur les 22 mètres à droite des poteaux. Le ballon passe légèrement à droite des perches.

Malgré le score et la pression, les Forestois restent volontaires jusqu’au bout.
Pour clôturer ce match qui, rappelons-le, n’était pas de belle fracture, les Citizens marquent un essai en coin qui sera transformé portant le score final à 8 à 36.

Au coup de sifflet final, tous les acteurs, l’arbitre et les rwetants soufflent en chœur un grand « ouf » saluant avec bonheur la fin de ce match à oublier au plus vite.

JEAN HEIRWEGH