Terrain synthétique en bon état, pas un « grain » de neige ni sur, ni en dehors du terrain, temps très frais ; sec.

Après deux mois de non-activité, les jeunes pousses de Kituro et de Boitsfort se rencontraient pour se disputer la tête de leur Championnat. Ce match, très important pour les deux équipes, arrivait à un mauvais moment si l’on tient compte de la (trop) longue trêve hivernale, les examens, les congés, les grippes et tutti quanti. Mais il faut être de bon compte et admettre que ces « inconvénients » sont applicables aux deux formations.

C’est sur un score sans appel de 66 à 5 que les locaux l’ont emporté haut la main face à une équipe visiteuse méconnaissable d’autant plus que le match précédent avait vu la victoire de Boitsfort par 40 à 0 !

Pour en savoir plus, nous avons interviewé les entraîneurs des deux camps.

Yves WALLERAND, coach de Boitsfort : C’est très dépité et déçu qu’il nous parle.
"J’ai constaté dans le chef de mes joueurs d’un manque de confiance et d’envie et quelques joueurs étaient éteints (sic) avant de monter sur le terrain.


Alain Fontaine.

Il y a évidemment certaines circonstances qui ne nous ont pas avantagés comme l’absence de quelques « cadres » touchés par la grippe. Il y a aussi le fait que nous avons été éloignés des terrains vu la trêve hivernale qui ne nous a pas gâtés et qui nous a empêchés de faire des « mises en places » dans de bonnes conditions.
Il faut considérer que c’est un « accident ». Cela a été le plus mauvais match depuis longtemps.
Kituro a pris conscience de la situation et tout leur réussissait. Leur jeu était précis et agréable à voir".

Alain FONTAINE dit ALF, coach du Kituro :
"Notre premier match de la saison contre Boitsfort avait été très difficile puisque nous avions encaissé 40 à 0. C’était un nouveau groupe qui, au fil des mois, a pris de l’assurance et un fond de jeu. Ce match était, pour nous, une revanche.
Très rapidement, nous avons inscrit un essai qui a donné confiance à l’équipe et, durant la première mi-temps, Boitsfort n’est jamais venu das nos 22.
Vu qu’en mêlée ordonnée on ne peut pas pousser, je l’ avais allégée (sic) en y mettant de bons plaqueurs légers, mobiles et plus rapides. Cette tactique a porté ses fruits.
Durant le match, il y a eu une bonne mentalité, un jeu agréable et correct sans mauvais coup.
Grâce à cette victoire nous prenons la tête devant Boitsfort. Néanmoins, malgré un sérieux avantage rien n’est encore fait jusqu’au dernier match".


Reportage et Commentaires : Jean HEIRWEGH